Il est probable que la plaque portant les médaillons est celle qui a été posée au cimetière le 8 février 1920.
Pose d'une plaque au cimetière...
 
La fête des démobilisés
On nous écrit :
La commune de Loye féta magnifiquement le retour de ses poilus le dimanche 8 février. Elle fit bien les choses, et ceci prouve une fois de plus qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
A neuf heures et demie, réunion à la mairie. Conscients des sentiments de reconnaissance et de fierté patriotiques qu’inspire à la France entière la belle conduite de nos héros tombés sur les champs de bataille, les combattants tinrent à donner à nos glorieux morts une preuve de plus de leur douloureuse sympathie.
Dans l’église, merveilleusement décorée, et où devait être célébrée une messe en leur honneur, ils se rendirent en foule, accompagnés du Conseil municipal et des Vétérans. Ils y furent complimentés par M. le Curé, qui prononça, à cette occasion, des paroles de profonde reconnaissance.
Puis, pour immortaliser la mémoire des enfants de la commune qui ont payé de leur vie la défense d’une noble cause, le cortège, accompagné d’une nombreuse assistance, alla déposer au cimetière une couronne et une plaque commémorative.
Des discours, pleins d’une pieuse reconnaissance à nos morts et à nos démobilisés, furent prononcés par M. Dufloquet, maire, et M. Michaud, qui paya de la vie d’un fils son tribut à la Patrie.
A 13 heures et demie, un banquet fraternel, où régna la plus cordiale camaraderie, réunit, salle de l’école des filles, près de 120 démobilisés.
Au dessert, MM. Denizard, président, et Pactat Maurice, trésorier, prirent la parole pour rappeler à leurs camarades les moments difficiles de la guerre et leur conseiller le travail dans la paix et la concordance, condition principale du relèvement de notre belle France.
La soirée se termina par un bal plein d’entrain, où l’affluence fut telle, qu’elle dépassa toutes les prévisions.
Sincères félicitations et remerciements aux organisateurs, ainsi qu’aux jeunes filles, qui ont prêté leur concours ; nous leur devons le plein succès de la fête.
Un assistant.
 
Source: Le Journal du Cher du 21 février 1920. Transcription Monumentsducher1418
Tous les morts pour la France sont inscrits sur les deux monuments à l'exeption d'Edouard Roux qui ne figure pas sur la plaque de l'église
Dédicace:
 
"In memoriam 1914-1918. Loye. Morts pour la France. Priez pur eux"
-
Date d'inauguration
Monument Secondaire
Eglise
Localisation
Saulzais le Potier
Canton
37
Nombre de noms:
Plaque
Type artistique
Symboles représentés:
Repères:
 
Maires de l'époque:
 
-Jean Morand (1900-1919)
-Emmanuel Dufloquet (1919-1938)
 


Population:
1911 = 928
1921 = 770
PalmeCroix Chrétienne
Dédicace:
 
"A ses enfants morts pour la Patrie la commune de Loye reconnaissante 1914-1918"
1er novembre 1921
Date d'inauguration
Monument Principal
Bourg
Localisation
Saulzais le Potier
Canton
38
Nombre de noms:
Obélisque
Type artistique
Symboles représentés:
Monument principal - Inauguration...
 
Le jour de Toussaint, par un beau temps d’automne, la population de la commune et celle des villages environnants débouchait en rangs serrés, denses, sur la principale place du bourg. Tous ces rudes travailleurs avaient des physionomies graves, recueillies et d’arrêtaient, émus d’admiration et de reconnaissance, devant le magnifique monument élevé à la Mémoire des Morts pour la France.
 
Ce monument, chef d’œuvre du au ciseau de deux éminents sculpteurs de talent, résidant au chatelet, était décoré avec goût et fascinait tous les regards.
 
L’église de la paroisse était trop petite pour contenir l’immense affluence accourue afin d’assister à la glorification des héros de Loye tombés bravement pour la défense de leurs foyers.
Dans un sermon, empreint du plus pur patriotisme, le desservant, M. Mabillat, célébra le dévouement de ses compatriotes et les adjura de maintenir toujours l’Union sacrée pendant la Paix.
A l’issue de la messe paroissiale, eut lieu la bénédiction du monument. La cérémonie officielle commença ensuite.
 
Etaient présents ; MM. Le sous préfet de Saint Amand, Valude député, Bardary, Champenier, Floquet, Bernard, le dévoué instituteur de la commune, Mabilat desservant, Séguin de Crézancy etc.
M. Emmanuel Dufloquet, maire, en un discours très littéraire et fort touchant, engagea la population ç se souvenir éternellement du sacrifice de ses enfants, à suivre leur exemple d’abnégation, de solidarité, pour le grand bien de la Patrie.
 
M. Micheau, de Loye, fit un émouvant parallèle entre l’héroïsme de Jeanne d’Arc et celui de nos poilus, dit que nos soldats ont toujours le même cœur, les mêmes bras que ceux de la sainte fille et de ses compagnons d’armes. Tous les yeux se mouillèrent ; les vieilles mères éplorées, les jeunes femmes désolées versèrent leurs pleurs aux accents sincères de ce père douloureusement éprouvé par la Guerre.
 
M. le sous préfet, M. le député, avec leur talent bien apprécié, émotionnèrent l’assistance en exaltant le courage des héros de Loye.
 
M. le sous préfet attira profondément l’attention de ces braves populations agricoles par l’assurance qu’il leur donna que le gouvernement fait tous ses efforts pour encourager les agriculteurs à rester à la charrue.
 
M. Valude ne fut pas moins écouté lorsqu’il exposa que chaque soldat avait fait son devoir avec désintéressement, parce qu’il comprenait qu’il se battait, mourait pour son coin de terre, son atelier, afin de repousser l’envahisseur orgueilleux, despotique, barbare.
 
Personne de doutera de ce que fut le banquet servi délicatement et copieusement par M. Dufloquet, Mme Gessier, sous la haute direction de M. Pierre dont l’éloge n’est plus à faire.
 
Au dessert, des toasts furent portés à la gloire de nos morts par M. le maire, M. Micheau qui remercièrent en termes chaleureux les habitants, les convives d’être venus aussi nombreux ; par le sous préfet qui adresse l’expression de sa reconnaissance à la municipalité, aux organisateurs pour l’honneur de leur  invitation ; par M. Valude enfant du pays, qui eu une causerie humoristique, démontra que la république est ouverte à chacun par l’union de tous les Français.
 
A la fin, M. Pierre, de sa voix solennelle et attrayante, entonna la Marseillaise dont le refrain fut accompagné en chœur par l’assistance. La fête fut clôturée par la lecture d’une lettre d’excuse de M. Pajot, sénateur, retenu à Saint Priest.
 
Journée de confraternité oubliable pour Loye laquelle maintiendra l’Union sacrée entre tous les habitants de ce charmant pays.
 
Source: L'Avenir du Cher N° 1927 du 06 Novembre 1921. Transcription Monumentsducher1418
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