Repères:
 
Maires de l'époque:
 
-Frédéric Cap (1892-1953)
 


Population:
1911 = 1567
1921 = 1383
Un projet...
 
Le 7 novembre 1920, Le conseil municipal confirme une décision ultérieure concernant la création d’un monument sur la place de l’église et décide de la création d’une plaque portant les noms des morts de la guerre dans le cimetière communal, à proximité des concessions allouées aux restes rapatriés du front. Il  est alors question de faire appel à un entrepreneur de Jars pour son exécution, mais un marché est finalement passé avec M. Deslandes de Bourges le 10 décembre 1921 sans que l’on en sache la raison. Un second marché est passé avec M. Alexandre Potier pour la pose d’une grille d’entourage.
Le monument a été financé à environ 35% par une souscription publique et donc à 65% par les fonds de la commune, une subvention de l’état a été demandée.
 

Source: Les délibérations du Conseil Municipal/Les archives départementales du Cher. Texte de Monumentsducher1418
Croix ChrétiennePalme
Dédicace:
 
"Morts pour la Patrie"
-
Date d'inauguration
Monument secondaire
Eglise
Localisation
Vailly sur Sauldre
Canton
61
Nombre de noms:
Plaque
Type artistique
Symboles représentés:
Palme
Dédicace:
 
"Aux enfants de Jars morts pour la France 1914-1918"
23 juillet 1922
Date d'inauguration
Monument Principal
Bourg
Localisation
Vailly sur Sauldre
Canton
61
Nombre de noms:
Obélisque
Type artistique
Symboles représentés:
Inauguration...
 
Le dimanche 23 juillet, a eu lieu l’inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants de Jars, morts pour la France.
A 10 heures, le cortège, composé des pupilles de la Nation, de la section des Mutilés et de la Société de Secours mutuels, de l’Union sportive et de la Municipalité entourant M. le sous préfet de Sancerre, faisant son entrée, précédé des tambours et clairons, dans l’église déjà remplie. M. le commandant Rebulet, représentait l’autorité militaire. La cérémonie fut imposante, tant par la nombreuses assistance qu’en raison de la circonstance pour laquelle elle était célébrée.
A l’Evangile, M. l’abbé Radan, doyen de Jars, prononça une allocution dont tous furent profondément émus.
En termes empreints du plus ardent patriotisme, il retraça les vertus de nos malheureux compatriotes, héros modestes sans doute, mais aussi héros sublimes, qui ont fait le sacrifice de leur vie pour sauver la France et sont tombés martyrs du droit et de la justice.
Après la messe, M. le doyen bénit la plaque commémorative qui porte les noms des victimes de la guerre. Il commença par faire l’appel et la lecture de la longue liste funèbre, dans laquelle plusieurs noms sont deux et même trois fois répétés, fit couler bien des larmes et c’est au milieu de l’émotion générale que la cérémonie prit fin par le chant du « Libera ».
A trois heures et demi, le cortège se reforma à la mairie pour se rendre au monument où eut lieu l’inauguration officielle. Une nombreuse assistance y était déjà assemblée.
M. Cap, maire de Jars et conseiller général, procéda, au milieu d’un silence imposant, à l’appel des 61 noms inscrits sur le monument et à chaque nom un mutilé répondait Mort pour la France.
Des discours furent prononcés par M. Cap, le commandant Rebulet, M. Plaisant, député et Mauger, sénateur. Tous rendirent hommage au courage et à l’abnégation de nos héros disparus qui partaient voilà huit ans déjà, pleins d’espérance et qui ne devaient pas voir la victoire dont ils ont été les glorieux artisans.
Nous leur devons une reconnaissance éternelle, mais nous devons aussi nous inspirer de leur exemple. C’est par leur union dans le sacrifice qu’ils nous ont obtenu de rester Français, nous devons rester unis dans la pais pour que les fruits de la victoire ne soient pas stériles ; c’est par l’union de tous ses enfants que la France se relèvera de ses ruines et pourra avec l’aide des pouvoirs publics jouir des fruits d’une victoire si chèrement achetée.
C’est  ce qu’en termes délicats a dit M. M. Léger, secrétaire de la Société de Secours mutuels, au nom de ladite Société et au nom de l’Union sportive, qui ont déposé des palmes au pied du monument.
Des chants patriotiques furent exécutés par les enfants des écoles, au cours de la cérémonie qui prit fin par le chant de la Marseillaise.
 

Source: Le Petit Berrichon du 5 août 1922. Transcription Monumentsducher1418
Inauguration...
 
Dimanche dernier, par un temps assez maussade, la petite commune de Jars inaugurait le monument élevé à la mémoire de ses enfants tombés au champ d’honneur.
Le matin un service religieux réunissait en la coquette église une nombreuse assistance. Au cours de l’office, M. le doyen de Jars, après avoir salué et remercié les représentants des autorités civiles et militaires, la municipalité et les différentes sociétés, retraça à grands traits, en un langage clair et précis, les vertus de nos héros, martyrs du droit et de la justice.
A midi, eut lieu un banquet présidé par M. Mauger, sénateur, qu’assistaient M. Plaisant, député, M. le sous préfet de Sancerre, l’officier supérieur délégué du général commandant le 8ème corps d’armée, M. Rat conseiller d’arrondissement et la plupart  des maires des communes environnantes.
A l’heure des toasts, M. Cap, maire de Jars, et conseiller général du canton de Vailly, souhaite la bienvenue aux parlementaires, à M. Dissard, sous préfet de Sancerre, et à tous les invités officiels. Puis tour à tour, MM. Mauger et Plaisant prirent la parole pour rendre hommage aux enfants de la commune, tombés pour la Patrie, et montrer comment, par le calme dans la force et l’ordre dans le travail, les seuls travailleurs des campagnes pouvaient permettre de soutenir le crédit de la France dans le monde et l’aider par la même à face à ses obligations.
A trois heures et demie, le cortège se formait à la mairie pour se rendre au monument situé sur la place de l’ancien Cimetière, à côté de l’église.
En présence d’une nombreuse assistance, des discours furent prononcés successivement par le chef d’escadron, représentant le général commandant le 7ème corps : par M. Cap, maire de Jarsn et conseiller général, M. Dissard, sous préfet de Sancerre ; M. Plaisant, député ; M. Mauger, sénateur et par un délégué de la société de secours mutuels.
Tous rendirent un suprême hommage aux héros disparus et exprimèrent les sentiments de reconnaissance que nous leur devons.
La cérémonie prit fin par le chant de chœurs patriotiques par les enfants des écoles.
 
Source: La semaine berrichonne du 29 juillet 1922. Transcription Monumentsducher1418
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