Un projet...
Le 20 juin 1920, le conseil a approuvé un projet de monument de M. Bonnet, agent voyer de Sancergues. Le 20 février 1921, le maire a proposé au conseil municipal un marché passé avec M. Ferdinand Fougeron, entrepreneur de Feux, pour le construire dans le cimetière communal. Le monument a été réceptionné officiellement le 4 septembre 1921. Il a été financé à 54% par une souscription publique, et à 48% par les subventions de la commune et de l’état.
Devis descriptif :
Le présent devis et cahier des charges a pour objet les travaux à exécuter pour l’érection dans le cimetière communal de Feux, d’un monument « Aux Morts pour la France. »
La hauteur totale de ce monument, au dessus du sol, sera de 3m65.
La fondation, en maçonnerie ordinaire, sera établie à 0m50 de profondeur.
Ce monument reposera sur deux marches en pierre de taille de Suilly ; aux 4 angles des dès chanfreines de même pierre, supporteront chacun un obus
Le socle de section carré et de 1m de côté à la base et de 1.70n de hauteur, sera en pierre de taille de Suilly, taillé et moulurée. Il portera, en lettres gravés de 0.06m de hauteur moyenne, l’inscription suivant : « 1914-1918 Aux enfants de Feux morts pour la France. » Sur les faces latérales seront gravés dans la pierre les noms et prénoms des morts de la guerre. »
Sur ce socle sera installée une pyramide de 1m60 de hauteur, de 0,60m de largeur à la base et de 0.40m au sommet, avant la pointe de 0.25m de hauteur. Cette partie du monument sera en pierre de taille de Malvaux.
Une palme sera scellée dans cette pierre.
La maçonnerie ordinaire sera en moellons du pays avec mortier de chaux hydraulique de Beffes et sable du pays.
Tous ces ouvrages seront exécutés suivant les règles de l’art et usages du pays.
Ils seront métrés après exécution et payés suivant les qualités réellement mises en œuvre sans que l’entrepreneur puisse se prévaloir de celles portées à l’avant métré.
La surface de taille sera évaluée d’après le développement des moulures.
Le payement aura lieu en une seule fois à la réception des travaux.
Il ne sera pas exigé de cautionnement.
L’entrepreneur est d’ailleurs soumis aux clauses et conditions générales imposées aux entrepreneurs des chemins vicinaux, par l’arrêté ministériel du 6 décembre 1870 ainsi qu’au cahier des charges général annexé à la circulaire du 20 août 1881.
Sources: Les archives départementales du Cher. -Transcription Monumentsducher1418